Eurexo : Innover, ça assure ! – L’interview de Valérie Berthereaux

En redonnant du sens au travail de ses collaborateurs et en faisant d’Eurexo (filiale du groupe européen CED) un champion de l’innovation, Valérie Berthereaux (em lyon business school 93) a replacé l’entreprise sur les rails de la croissance. Rencontre avec une battante qui vibre d’abord pour ses équipes.

C’est précisément parce qu’elle avait effectué le début de son parcours dans de grands groupes qu’en 2016, Valérie Berthereaux, a accepté de prendre la direction d’Eurexo, une ETI ayant connu des jours meilleurs. « Il y avait beaucoup à faire : renouer avec l’attractivité, moderniser et surtout : rendre leur punch à des collaborateurs en partie démotivés. Avec l’équipe dirigeante, nous nous sommes attelés à ce vaste chantier, avons bâti un grand projet de transformation, fédéré nos 45 sites et, avant tout, avons redonné du sens au travail de chacun. Créatifs et solidaires, nous avons travaillé dur, mais avant même que nous ne commencions à remporter des batailles, j’ai su que nous étions sur la bonne voie en voyant les sourires revenir sur les visages. »

L’ATOUT EUREXO ? INNOVER !

De fait, en l’espace de quelques années, Eurexo retrouve le chemin de la croissance et son chiffre d’affaires passe de 55 à 70 millions d’euros. « L’état d’esprit et les valeurs d’une entreprise sont capitales. Côté clients, j’insiste particulièrement sur la transparence et le respect, vis-à-vis des gros comme des plus petits clients. Et en interne, la solidarité est notre valeur phare. Nous sommes des warriors, c’est sûr : nous sommes là pour remporter des batailles, mais ensemble ! Et avec le sourire. Car on rit beaucoup. L’humour permettant le recul indispensable pour se remettre en cause de manière permanente. » Car c’est en grande partie en empruntant la voie de l’innovation qu’Eurexo est redevenu un partenaire challenging. Dans son métier (l’expertise des dommages auprès des assurés pour le compte des assurances), il existe naturellement différents types de sinistres. Que les experts traitent sur place, ou au téléphone, selon leur importance. Or, ce que Valérie et ses collaborateurs ont pronostiqué « c’est qu’avec l’actuelle mutation numérique des métiers de l’assurance, le traitement « humain » des petits sinistres allait disparaître au profit d’outils digitaux dédiés, permettant de répondre à ces demandes de manière plus satisfaisante. » Notamment en termes de délais, certains clients devant, dans certaines circonstances (sécheresse notamment), attendre jusqu’à des mois la visite d’un expert !